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La première conférence annuelle du conseil international des archives organisé conjointement par l’ICA et les archives royales de Belgique, s’est tenue du 23 au 24 novembre à Bruxelles, avec comme thème principal : « Responsabilité, Transparence et accès à l’information » Cette conférence de grande envergure professionnel nous permis de discuter et partager nos expériences sur les enjeux nécessaires afin d’assurer la responsabilité, la transparence et l’accès à l’information des chercheurs dans un environnement international soumis à un accroissement des technologies de l’information et de la communication au plus grand nombre.

 
Nos impressions sont toutes satisfaisantes, dans la mesure où le thème principal qui a fait l’objet du débat au cours de la conférence à pris en charge toutes les péripéties relatives à  l’atmosphère archivistique à travers le monde.
 
En effet, « Responsabilité, Transparence et accès à l’information »tombe à point nommé, car le monde qui se transforme aujourd’hui à un village planétaire au travers de la mise en connexion des technologies de l’information et de la communication impose aux dirigeants  de quelques catégories que ce soient (politique, entreprise, association, administratives, judiciaire, législateurs, ONG et religieux etc…..) d’une part la responsabilité qui leurs incombent quant à la prise de conscience de l’importance des documents d’archives, leitmotive de tout développement durable, soutien indéniable de l’exercice démocratique et de la bonne gouvernance, et d’autre part, aux archivistes d’informer et d’accompagner les autorités dans le processus de reconnaissance de la valeur ajoutée du document et des archives, dans la traçabilité managériale et la prise de décisions optimales et rationnelles ; de l’impact positif de notre  travail. Le professionnel de l’information que nous sommes, nous devons être responsables de nos actes et actions, car lorsque personne  ne pense à la mise en place du système d’information fiable, la conséquence c’est la mort et la destruction.
S’agissant de la transparence, nous devons être le gestionnaire du cycle de  vie du document et d’archives afin de pouvoir influencer les ministres, les autorités locales et députes sur la perception objectives des documents et des archives, et pour y arriver nous devons utiliser tous les leviers de convictions archivistique à notre possession pour rendre transparent et compréhensif notre métier ainsi que notre rôle au sein des organisations. étant entendu que, le cycle de vie des documents prend en charge la théorie de 3age émise par l’archiviste français YVES  PEROTIN ; qui en parlant des archives archivées, voulait penser à tout le cycle de vie d’un document d’archives .ou, il a reconnu que celui-ci se déroule en trois phases, à savoir :le 1er, le 2e et e 3eme âge .devenu aujourd’hui, l’un des fondements épistémologique de la discipline archivistique.
L’archivistique se doit donc d’asseoir  cette théorie pour renforcer la transparence dans la gestion des documents et d’archives.
Quant à l’accès à l’information, il s’agit de mettre en place un système sur comment donner une preuve tangible à avoir accès aux archives. A ce stade, l’archiviste doit faire preuve d’ingéniosité et de savoir faire ; pour la déclinaison du droit  lié à l’information et de l’information. En se posant notamment la question de savoir si tout ce qui est produit dans le fichier web, électronique, peut être considérer comme  archives, susceptibles à la communication.les spécialistes de l’information doit rétablir et reconstituer l’information afin d’aider  les juristes ; auditeurs, informaticiens à savoir que types d’informations qu’il  doit communiquer surtout à l’ère du virtuel. Voilà de manière générale, la substance autour  du thème principal qui a marqué la première conférence annuelle du conseil international des archives.les raisons profondes de notre participation à la conférence est les suivantes :
•             Approfondir les connaissances en archivistique,
•             Nouer des contacts avec des collègues archivistes du monde ;
•             Proposer à la communauté archivistique l’insertion du concept «archivologie» dans le glossaire terminologique archivistique ;
•             Partager les expériences dans le domaine des archives en général et
du thème central de la conférence en particulier.
Ma participation à ce forum de grande envergure professionnel et culturel revêt un double intérêt à savoir : scientifique et professionnel.
Scientifique, en effet, en tant que chercheur et enseignant en archivistique, nous avons la lourde responsabilité de participer à cette expérience de partage et d’échange afin  de lubrifier notre champ de recherche et de construire l’opérationnalisation technique de notre métier par rapport aux enjeux de l’archivage et des besoins de plus en plus accrus en information par les organisations.
Professionnel, ce cadre était pour nous, une  occasion propice d’expression et des discussions  passionnantes basées sur le rôle crucial d’une gestion efficace des archives, pour soutenir la transparence, la bonne gouvernance et l’accès du citoyen à l’information Nous étions sidéré par  les différentes interventions des orateurs, le plus éloquent ,est celui de :Alison North,intitulé :Au-delà de nos propres frontières.qui est responsable et pourquoi est-ce important ?.Dans son allocution, l’oratrice, a fait savoir que, la profession d’archiviste est une boite qui à l’intérieur est petit mais à l’extérieur cette boite est grande, qui peut être exporté vers l’exterieur.elle renchérie, en disant que la révolution de l’information ne peut pas se faire sans  l’intervention des archives, mais il faut voir l’aspect interdisciplinarité. Selon l’auteur, les archives sont trop affirmer à d’autres disciplines, similarités ; il faut que nous arrivions à nous départager des autres et nous imposer en tant que telle.
Les archivistes n’ont pas pris la peine à refonder la profession de leur métier sur notamment des principes, ils ne doivent pas avoir une place mais plutôt se faire une place.
Pour ma part, j’estime que ces déclarations illustrent suffisamment la dépendance de l’archivistique à d’autres disciplines similaires et voudrait renforcer le débat autour du schème  épistémologique  lié à la scientificité de l’archivistique, c’est-à-dire  à l’archivologie.
En second lieu, nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt, le discours sur l’évolution récentes au sein de l’ICA, ave comme thème : « Actualité du forum des archivistes  Nationaux : faire de l’archivage numérique une priorité gouvernementale », et le  sous thème : « aider les archivistes à s’aider eux-mêmes, le travail du FIDA 2012-2013 ».Au cours de ces échanges, nous avons noté que, on ne peut pas parler de la liberté de l’information, de  la gestion des documents, s’il  n’ya pas des archives. Au demeurant, les archives et les Archives Nationaux doivent équilibrer les politiques et les tendances politiciennes ;le rôle des  archives doit tenir compte du système d’information qui découle de l’organisation.car la gestion des documents ou d’archives est le reflet du système  d’information de l’organisation. Nous avons bénéficié de beaucoup des connaissances pratiques qui vont nous outiller à contribuer avec succès et enthousiasme notre engagement en tant que professionnel des archives et des documents.
En conclusion, les archives s’appauvrissent, parce qu’on  pense que les archives interviennent au bout de la chaine, or les Archives Nationales, doivent aller au-delà des frontières c’est-à-dire au-delà de législation de leurs pays.
L’archiviste est un facteur essentiel dans la conservation, préservation des données informationnelle. Il  constitut, cependant la  solution et non les problèmes, liés aux questions de gestion de documents et de fonctionnement de l’information de nos institutions.

Jean-Paul NENGA MUKANYA
Archiviste Manager au Bureau d’études en Records Management et Enseignant d’archivistique à l’Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa en République démocratique du Congo.