La dernière session de la Conférence Annuelle de l’ICA sur les thèmes « Responsabilité, Transparence et Accès à l’Information » était l’apogée de deux jours chargés, consacrés au partage d’idées, au développement de relations professionnelles et à une consommation intense de café. 7 membres du secrétariat et de la direction de l’ICA nous ont fait part de leurs pensées et conclusions lors de cette dernière séance qui clôturait la Première Conférence Annuelle de l’ICA.
Voir le résumé de l’AC2013 en pièce jointe ci-dessous
La principale conclusion exprimée par tous les membres de la commission et par le public est la nécessité impérieuse d’une plus grande sensibilisation de notre métier au sein de toutes les professions de l’information, à travers les frontières et dans la société en général. Les archivistes ont un rôle important à jouer, et nous avons les compétences, les connaissances et l’expérience pour participer et résoudre les principaux problèmes actuels relatifs à l’information, aux documents et aux archives. Les questions ont été habilement résumées par Margaret Turner: la confrontation entre Open Data / Open Gouvernement et la confidentialité des données personnelles; l’engagement des citoyens envers les archives et le gouvernement, et l’évolution du rôle des professionnels de l’information. Et une partie de la réponse à ces questions est : marketing, communication, plaidoyer et coopération interprofessionnelle. Comme l’a dit Margaret Turner, « La voix de l’archiviste ne peut pas être assez entendue! »Les autres membres de la commission de la cérémonie de clôture, Christophe Martens, Claude Roberto, Didier Grange, Margaret Crockett, Henri Zuber et Geert Leloup ont fait écho à ces sentiments de jonction, de communication et de lien avec les organisations professionnelles alliées. Dans le public, la conférencière Miriam Nisbet, de NARA, a fait remarquer que des groupes d’archivistes devraient participer aux conférences d’autres professions pour pouvoir amorcer la discussion. Promouvoir notre métier signifie également nous faire entendre – lors de conférences mais également dans les journaux, sur internet – et s’impliquer, avec les citoyens, les avocats, les politiques et les journalistes. Personne n’écrira de nouveau rôle pour nous. En fait, si nous nous taisons, nous pourrions nous retrouver complètement exclus. Pensez à ce que vous, en tant qu’archiviste, records manager, professionnel de l’information pouvez réaliser et accomplir à ce sujet. Pour paraphraser Margaret Turner, qui elle-même citait Galina Datstkovsky : « La gouvernance de l’Information n’est pas juste une destination – c’est un voyage et vous, les professionnels de la Gouvernance de l’Information, êtes le conducteur. »
Nicholas Roche, volontaire de l’ICA